B. M’gladbach – Augsburg : Bensebaïni, le match des adieux

 

Ce samedi, le Borussia Mönchengladbach accueille Augsbourg pour l’ultime journée de la Bundesliga. Un match sans enjeu pour Mönchengladbach mais le dernier pour Ramy Bensebaini, après quatre saisons passées au club.

Il va changer d’air cet été (Dortmund ?). On s’attend à des adieux émouvants entre le défenseur algérien et le public du Borussia qui l’a adopté et a surtout apprécié son formidable apport au club durant les quatre saisons, lors desquelles il a toujours mouillé le maillot et donné le maximum à chaque match.

 

L’appel de la direction du club

L’avant-veille de cette rencontre, la direction du Borussia Mönchengladbach a demandé aux supporters de rendre un bel hommage à Ramy Bensebaini, qui a réussi à faire de belles choses durant ces quatre saisons passées au club. 29 buts, 7 passes décisives, 140 matches, toutes compétitions confondues font de lui l’un des meilleurs défenseurs en Bundesliga. Pour tout ce qu’il a fait pour le club, son actuel employeur, par le biais du vice-président Rainer Bonhof, réclame plus de reconnaissance des supporters envers Ramy Bensebaini et deux autres joueurs qui sont également sur le départ, dont l’international français Marcus Thuram, également en fin de contrat.

 

Ramy se remémore le sacre de 2019 et évoque le but de Bounedjah

Dans un entretien accordé à 90 Football, Ramy Bensebaini a parlé de la finale de la CAN 2019 remportée par l’Algérie. Il se rappelle le but victorieux de Baghdad Bounedjah qu’il n’arrive toujours pas à expliquer.  « J’ai en tête le but de Bounedjah. Je ne sais pas comment il est rentré, ni comment il a fait. Et j’ai également en tête le dernier coup franc du Sénégal. Salif Sané le frappe, je tape le ballon… c’est l’explosion. Je vois tout le monde courir. Je cours, je ne sais même pas pourquoi. On va voir les supporters. Tout le stade, c’était des Algériens. C’était 70% d’Algériens, 30% de Sénégalais. Sur le moment, tu n’arrives pas à réaliser. Avec l’euphorie, tu suis le mouvement », a confié Ramy Bensebaini qui est aussi revenu sur l’accueil des supporters à Alger. « On arrive à Alger, on descend de l’avion et on voit quand même pas mal de monde. Je me dis qu’ils ne sont pas assez. On a gagné la CAN, normalement c’est blindé. Cinq minutes après, tout était bouché. Il y avait des gens partout. Des vieux, des jeunes, des mamans. Tu ne peux même pas marcher. On était en bus, il n’avançait pas, il y avait des gens partout », se souvient-il.

  1. S.

 

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