Loin de son niveau habituel, et auteur d’une CAN très décevante, le capitaine de l’EN, Riyad Mahrez, est sorti du silence pour faire son mea culpa après la débâcle de Bouaké et l’élimination des Verts au premier tour de la CAN: «On est tous très déçus. On n’a pas su se qualifier dans un groupe qui était largement en notre faveur. Voilà, on assume toutes les responsabilités. On n’a pas été bon. Le foot c’est comme ça. Dès fois tu gagnes, dès fois tu perds. Mais qu’on est meilleurs, normalement, que les équipes et qu’on ne passe pas, c’est de notre faute. Mais dans le football, tu perds plus que tu gagnes. Aujourd’hui, on est tous abattus se tristes.» a-t-il déclaré après le retour des Verts au pays ce matin.

«On n’est pas le Brésil»

Pour Mahrez, l’une des raisons du parcours catastrophique des Verts à la CAN est : «la pression médiatique» : «Un mot pour le peuple ? Quand je dis qu’on est tristes et abattus, c’est déjà pour eux, et les familles, qui sont toujours avec nous, et qui nous soutiennent depuis le début. Les journalistes? pas trop, parce que voila, et c’est dommage, on a l’impression que beaucoup de journalistes ne sont avec pas avec nous. D’ailleurs même quand on gagnait on avait l’impression qu’ils étaient contre nous. Ce climat n’était pas bien. On dirait qu’il y a que nous qui avions cette pression médiatiques incroyables, alors qu’on n’est pas le Brésil. Bien sur qu’on est l’Algérie, une grande nation du football. On a fait de bonnes choses, et on est aussi passés plusieurs fois à coté. Ce n’est pas une excuse, mais toute cette pression médiatique est pesante. Ce n’est pas facile pour les jeunes joueurs qui  arrivent.»

«On est désolé pour le peuple»

Riyad Mahrez s’est également dit désolé pour le peuple Algérien, ajoutant : «Désolé pour le peuple qui mérite plus que ça. On a tout donné, mais dans le foot, et comme je l’ai déjà dit, tu perds plus que tu gagnes. On a gagné une CAN, on a gagné 35 matchs de suite. Maintenant depuis environ deux ans, on arrive pas à gagner, dans les compétitions où il faut gagner.»

Adem O.