CSC : Amir Sayoud et Karim Boutadjine ciblés

Selon une source autorisée, après avoir réussi à recruter le milieu défensif Antar Boucherit, la direction du CSC est en contact très avancé avec le milieu offensif, Amir Sayoud, qui vient de résilier son contrat avec son désormais ex-club, le stade de Sfax, et l’attaquant franco-algérien, Karim Boutadjine, qui joue cette saison sous les couleurs d’un club roumain de Ligue une, l’Université Cluj.

Selon notre interlocuteur, ces deux joueurs pourraient débarquer à Constantine dans les tout prochains jours pour finaliser et signer leur contrat. Affaire à suivre.

Bencherifa : «Le Mouloudia veut gagner, nous aussi»

 

De notre correspondant

RABAH GATTOUCHE

 

L’arrière du CSC, Bencherifa Mohamed Walid, sollicité par nos soins, nous a déclaré que ses coéquipiers et lui ne voulaient, samedi passé, que battre l’ASMO et mettre fin à leur disette à domicile, et ils ont réussi à le faire. 

 

Voulez-vous nous dire un mot sur le match que votre équipe gagné contre l’ASMO, le week-end dernier ?

Ce match qu’on a joué contre une coriace équipe de l’ASMO, on voulait le gagner coûte que coûte pour confirmer notre regain de forme affiché le week-end précédent, à Chlef, où nous avions vaincu l’ASO avec l’art et manière. On voulait surtout effacer nos deux semi-échecs  face à l’USMBA et à la JSS. Et, Dieu merci, nous avons fini par le faire et mettre fin à notre disette à domicile.  

 

Voulez-vous nous dire pourquoi, après avoir ouvert le score, vos coéquipiers et vous aviez décidé d’opter pour la prudence le reste du match ?

Oui, je vous le concède. Après avoir réussi à marquer un but, très tôt, nous nous étions repliés dans notre camp pour préserver notre avantage, car on ne voulait point subir un troisième semi-échec à domicile. Mais, je tiens à vous dire que, bien qu’on ait laissé nos adversaires faire le jeu, on aurait pu inscrire d’autres buts sur des contres en première et en seconde mi-temps.

 

En laissant l’ASMO faire le jeu, vous aviez fait peur à vos supporters. Qu’avez-vous à leur dire ?

Je dirai à nos supporters que, samedi passé, tout ce qu’on voulait était de battre l’ASMO et empocher les trois points, et on l’a fait. Et, puisque vous me donnez l’occasion, en seconde mi-temps, j’ai dit à un coéquipier, je me demande pourquoi nos fans ont cessé de nous soutenir alors que nous avons grand besoin de leurs encouragements. C’est que je tiens à dire à nos fans que c’est dans les moments difficiles qu’on a besoin le plus de leur aide.

 

Qu’avez-vous à répondre, à Artur Jorge, le nouveau coach de votre prochain adversaire, le MCA, qui vient de déclarer qu’il va tout faire pour que son équipe batte le CSC et mette fin à sa disette ?

(Rire)… Si l’entraîneur du MCA dit qu’il va gagner, nous aussi on veut faire de même pour pérenniser la dynamique de bons résultats amorcée à Chlef, bien que je reconnaisse que notre mission ne sera point de tout repos car, samedi, nous allons jouer contre une équipe blessée qui va tout faire pour mettre fin à sa série de six matches sans victoire.

R. G.

 

Belhout peine à effacer le catenaccio  de Garzitto

«Après que Boulemdaïs eut ouvert le score, toute la stratégie qu’on avait mise en place pour contrer l’ASMO s’est écroulée.» Par ces propos, le coach du CSC, Rachid Belhout, avoue implicitement qu’il peine à effacer le système de jeu, le catenaccio, avec lequel ont joué les dix premiers matches de championnat les Vert et Noir sous la direction de son prédécesseur, Diego Garzitto.

 

Une équipe offensive qui bétonne

Belhout a raison de souligner que ses poulains n’ont respecté ses consignes que durant les dix premières minutes de la partie, car, après que Boulemdaïs eut réussi à marquer et donner l’avantage à son équipe, on a vu les Vert et Noir se replier dans leur camp et ne penser qu’à défendre leur acquis. Et, là où le bât blesse, en seconde mi-temps, alors qu’un vent violent leur était favorable, faisant fi des remontrances de leur coach qui s’égosillait à leur demander d’attaquer, ils ont continué à bétonner et laisser l’initiative du jeu à leurs hôtes qui, si leurs attaquants n’avaient pas été maladroits, ne seraient pas rentrés bredouilles à Oran. Or, à voir la composante de l’équipe du CSC qui a contré l’ASMO, Belhout a aligné un onze à vocation offensive, qui comptait dans ses rangs un gardien, quatre arrières et non cinq comme du temps de Garzitto, deux demi-défensifs, deux milieux offensifs, et deux fers de lance, mais qui, sur le terrain, a bétonné durant plus de 80 minutes. A méditer.

R. G.

 

 

 

 

 

 

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