Le MCO dans une spirale infernale !

Le club oranais a une nouvelle fois concédé une défaite humiliante. Cette fois, son bourreau est l’USMH, une équipe sans vedettes, mais qui récolte désormais les fruits d’un travail de longue haleine et surtout d’une stabilité à tous les niveaux et lorsqu’on se rend compte que les Banlieusards ont eu raison du MCO grâce en grande partie au talent de Bounedjah et Elamali, deux éléments aux origines… oranaises, soit des talents qui ont filé des mains des recruteurs mouloudéens, il y a de quoi s’arracher les cheveux.

Comment éviter une telle perte lorsque des luttes intestines font rage et qu’au moment où les autres clubs recrutent, l’actualité au MCO est toujours focalisée sur la prise du pouvoir. Un phénomène qui dure depuis presque une décennie, où certaines personnes ont trouvé un bon moyen de se faire de l’argent au détriment du club en se rangeant toujours du côté de l’opposition et ayant la réputation d’un jeu malsain qui est en train de détruire le MCO et de rendre, par conséquent, malheureux ses supporters qui n’en finissent pas de baver. Rassurés pourtant par le recrutement opéré cet été, les supporters n’avaient cessé avant le coup d’envoi de la saison 2012/2013 d’exprimer leur satisfaction envers l’effectif qui a été monté par le duo Djebbari-Haddou.
Les supporters à Abdelilah : «Pourquoi es-tu venu ?» 
Voyant que toutes les conditions étaient favorables pour récupérer le club, les comploteurs de l’ombre ont mis en œuvre un plan machiavélique qui consistait d’abord à bloquer le compte bancaire du club, afin que l’ancienne direction ne puisse pas payer les salaires des joueurs comme elle l’avait promis avant le premier match du championnat, et ensuite de démettre de ses fonctions de PDG de la SSPA-MCO Youssef Djebbari, lequel après avoir tenté de résister à fini par se retirer des affaires du club. Dans la foulée, on désigne Larbi Abdelilah pour lui succéder au poste, ce dernier devrait assurer cette fonction temporairement, une fois que les performances de l’équipe en championnat s’amélioreront. Abdelilah cédera son poste à Ahmed Belhadj (dit Baba), ce plan a été élaboré discrètement, mais Baba ne viendra pas seul, d’autres personnes activant dans l’ombre devraient lui emboiter le pas. Toutefois, les calculs des comploteurs de l’ombre sont faussés par l’incapacité de l’équipe à quitter la zone rouge, prolongeant du coup le bail de Larbi Abdelilah à la tête du club. Cependant, ce dernier, pris de panique après l’humiliante défaite de samedi, afin de détourner l’opinion, tente de décrédibiliser le recrutement que tout Oran jugeait positif il y a deux mois.
Toutefois, l’opinion mouloudéenne, qui n’est pas dupe, estime que si le club n’a pas fait un bon recrutement, pourquoi Larbi Abdelilah a-t-il accepté le poste de président ? «On aurait dû laisser Djebbari et Haddou terminer la saison, et après juger s’ils ont fait du bon boulot ou non», déplore un proche du club, et le même sentiment est éprouvé par les supporters.

Naftal craint la relégation de l’équipe en L2
Tandis que pour tous les supporters, le rachat des parts du club par la filiale de Sonatrach est vivement souhaité, les déconvenues du club en championnat et les luttes intestines risquent de dissuader les responsables de Naftal à s’engager dans l’immédiat avec le MCO. Prônant la transition en douceur, les responsables souhaitent évidement que la gestion sportive soit confiée aux gens du club, surtout depuis que le doute semble plus que jamais planer sur l’avenir du MCO en L1. En un mot, Naftal et ses responsables ne veulent pas être associés à un éventuel échec sportif (relégation en L2)  qui écornerait l’image du club.                    M. S.

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