Abdoun : «Je me concentre sur mon club, l’EN, c’est du bonus»

Le milieu offensif de l’Olympiakos le Pirée, Djamel Abdoun, s’attaque ce soir, en compagnie de son club, au troisième match de la Ligue des champions.

Après un début difficile, le club de la capitale grecque n’a plus droit à l’erreur, une défaite serait synonyme de sortie prématurée de cette coupe. Hier, Abdoun a accordé une interview à sports.fr. «C’est le match à ne pas perdre. Et on s’attend à un match très difficile. A nous de répondre présent pour pouvoir encore espérer au moins la troisième place. Après, le championnat et la Ligue des champions sont deux choses très différentes. Je suis sûr que Montpellier sera prête mercredi», a-t-il dit du match.

L’Olympiakos ne va pas loin en C1, c’est une habitude. Abdoun fait son constat : «Notre force, c’est qu’on joue beaucoup au ballon. On aime le jeu. La saison dernière déjà, on avait pratiqué un beau football, notamment en coupe d’Europe. La seule faiblesse qu’on peut avoir, c’est que beaucoup de joueurs n’ont jamais disputé la Ligue des champions.»

 

«Ici, on est payés, on ne ressent pas la crise, d’ailleurs, j’ai prolongé»

La Grèce traverse une crise financière aiguë, mais Abdoun dit que chez eux au Pirée, ils ne voient pas ça : «On est toujours payés et ça se passe très bien. Je suis dans le plus grand club de Grèce et l’un des très bons en Europe. J’ai même prolongé mon contrat il n’y pas longtemps. Et ce qui est sûr, c’est que je ne compte pas revenir en France.» Et d’ajouter concernant les manifestations et la crise : «On ne voit pas tout ça. C’est comme si je vous disais qu’il y a des manifestations à la Porte de Montreuil (à l’est de Paris, ndlr) et que l’on habite sur les Champs-Elysées… Au quotidien, on ne ressent pas du tout que le pays est en crise, même si on le sait bien. En même temps, on habite dans les beaux quartiers d’Athènes…»

 

«Je ne refuserai jamais de jouer pour mon pays»

Le coéquipier de Djebbour en club ne l’est toujours pas en sélection, ce qui alimente la curiosité des médias en Europe, d’autant que le niveau d’Abdoun ne cesse de progresser, mais Vahid ne bronche pas. Djamel s’explique : «Il y a un sélectionneur en place, il fait ses choix et on les respecte, c’est tout. Je n’ai jamais eu de discussion avec lui et je me concentre sur mon club. Et le reste, ce n’est que du bonus. Maintenant, c’est mon pays et je ne refuserai jamais de jouer pour lui», dira-t-il.

Et avant de clore l’interview, Abdoun a bien voulu donner son avis sur l’arrivée à l’OM de Barton, son ancien coéquipiers à City. Il l’a défendu crânement, lui dont le comportement intrigue plus d’un en France : «J’ai joué six mois avec lui, et c’est un très bon. On peut dire ce qu’on veut sur son caractère, mais ça reste un super joueur de ballon. Il faut arrêter de parler de son caractère ! En France, on aime bien faire ça mais ça reste un super joueur de football», conclut-il.

S. M. A.

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