Belkhiter : «A 26 ans, j’ai toujours l’ambition de revenir en EN»

 

 De retour au Club Africain dont il est toujours la propriété jusqu’en juin 2020, Mokhtar, qui a retrouvé la plénitude de ses moyens physiques, nourrit toujours l’ambition de revenir en sélection nationale Il justifie son ambition en déclarant : «Après tout, je n’ai que 26 ans.»

 

Mokhtar, quelle sont les nouvelles ?

Après une petite expérience en Arabie Saoudite, plus précisément à Qadissia, alors qu’on souhaitait me garder, j’avais même de nombreux contacts dans la région du Golfe, le Club Africain, qui est interdit de recrutement m’a bloqué. Ainsi, j’étais contraint de retourner au club pour honorer ma dernière année de contrat. Par ailleurs, le Club Africain va fêter à la fin de cette année son centenaire. Ses responsables ambitionnent de faire quelque chose cette saison en championnat.

 

Vous étiez également ciblé par des clubs du pays, entre autres le MCO et l’USMA ?

J’ai reçu de nombreuses sollicitations, outre le MCO, le club de ma ville, l’USMA, le CSC et le CABBA et avant la fin de la saison écoulée, le MCA m’a approché. Mais pour les raisons que j’ai citées (Ndlr – sous contrat avec le Club Africain), il m’était impossible de bouger cet été. J’attendrais la fin de mon contrat en juin 2020 pour changer d’air, pourquoi pas.

 

Ce weekend, vous commencez la nouvelle saison avec un derby face au Stade Tunisien…

C’est un petit classico, le grand derby, c’est entre le Club Africain et l’Espérance de Tunis. On est prêts pour bien commencer la nouvelle saison.

 

Parlons de la sélection nationale. Vous devez garder un mauvais souvenir de votre première CAN, celle du Gabon, non ?

Disons que je n’ai pas eu la chance de vivre une expérience identique à la participation de l’EN en Egypte. Quand on est allé au Gabon, il y avait trop de problèmes, le climat n’était pas serein pour faire une bonne CAN. Enfin, c’est le Mektoub (destin), on n’y peut rien faire.

 

Entretenez- vous l’espoir d’y revenir ?

Bien sûr, je suis en train de travailler dur pour revenir en sélection nationale. Je n’ai que 26 ans, quand même. Je me sers de l’exemple de Belaïli, qui a le même âge que moi. On voulait l’enterrer ; aujourd’hui, il est revenu en force et de quelle manière.

 

Des regrets d’avoir raté l’expédition égyptienne ?

Comme je l’ai dit, c’est le destin qui décide. Quand Belmadi a pris l’équipe, il m’a convoqué pour le premier stage. Après, j’étais un peu pénalisé par le bras de fer avec mon actuel club, je voulais me libérer du contrat, cela ne s’est pas fait. Ensuite, j’ai été prêté à Qadissia. Entre temps, Belmadi avait déjà dégagé une ossature. Cependant, je ne perds pas l’espoir de revenir en équipe nationale.

 

Dans le poste d’arrière droit, les places sont chères…

En toute modestie, j’ai les qualités pour prétendre à une place dans l’effectif de l’EN. Après, c’est à moi de montrer que je suis toujours sélectionnable. Avec ce que j’ai vu pendant la CAN en Egypte et les échos qui me sont parvenus, je suis vraiment motivé pour travailler à l’avenir sous les ordres de Djamel Belmadi ; c’est un entraîneur qui sait où il va. Dommage qu’hormis le petit stage que j’ai eu l’honneur de faire avec lui, je n’étais pas dans le groupe. Comme tous les Algériens, j’étais content de la victoire de l’EN à la CAN, j’ai vécu les péripéties de ce tournoi chez moi à Oran. Le soir du sacre, on a fait la fête dans les rues de la ville, c’était une soirée magique que je n’oublierai pas de sitôt.

 

Votre transfert avorté au CSC et cette histoire de blessure ont porté préjudice à votre image….

On a trop polémiqué sur cette blessure. Je m’explique. Certaines personnes au CSC ont véhiculé cette fausse rumeur pour des raisons que tout le monde connaît. Je ne vais pas remuer le couteau dans la plaie, c’est du passé. D’ailleurs, j’ai repris l’entraînement quelques jours après et rejoué avec le Club Africain.

Propos recueillis par M.STITOU

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