Benlamri menace de quitter le Shabab

Djamel Benlamri pourrait quitter le Shabab saoudien dès cet été. L’international algérien a décidé de boycotter les entraînements de son club quelques jours après son retour aux entraînements, et pour cause : l’ancien défenseur de la JSK réclame une revalorisation salariale qui ne lui a pas été accordée.

Pourtant, jeudi passé en marge d’une séance d’entraînement, le climat était très détendu, en présence du champion d’Afrique au centre d’entraînement des Lions, le club a même commandé une tarte aux couleurs de l’Algérie pour féliciter le joueur pour son rôle dans le sacre des Verts en Egypte, le tout dans une ambiance bon enfant. Personne ne pouvait à ce moment-là imaginer ce qui allait se passer le lendemain, c’est-a-dire vendredi, lorsque Benlamri était tout simplement aux abonnés absents à l’entraînement, il s’est illustré par cette absence vite remarquée par les medias, puisque Arriyadiyah a vite traité l’affaire et annoncé l’absence anormale de Benlamri à l’entraînement, il en a même fait une affaire en la mettant à la une de son édition d’hier.

 

Le million et demi annuel ne suffit plus

Le journal saoudien annonce la nouvelle et affirme que Benlamri n’est pas content du salaire qu’il touche dans son club, on lui aurait promis une augmentation et comme il n’a rien  vu venir, il a décidé de réagir. Benlamri touche un salaire de 1,5 million annuel, soit environ 2,5 milliards par mois, il trouve que cela ne correspond pas au rendement qu’il a dans son club, surtout qu’il a de plus en plus d’offres, il faut dire que la CAN a boosté la cote du joueur, il a désormais plusieurs offres de pays du Golfe, certaines rumeurs ont même parlé de touche en Turquie, que de raisons pour le pousser à opter pour cette rébellion malgré la prolongation de son contrat jusqu’en 2021 intervenue en mars 2018.

 

Le doute était là depuis la CAN

Le départ de Benlamri était dans l’air depuis déjà quelque temps, avant le coup d’envoi de la CAN et le match de l’EN contre le Kenya, Benlamri s’était présenté une fois devant la presse, il a répondu à nos questions et à celle d’une journaliste égyptienne qui lui demandait son avis sur la réélection pour 4 ans de Khaled El-Baltane le président de son club, ce jour-là, Benlamri a esquissé un sourire en félicitant le boss, avant de se contenter d’un ‘’incha Allah’’ en guise de réponse à une question qui l’a quelque peu gêné : «Est-ce que vous allez rester au Shabab ?» Cet échange avait attiré notre attention, la réaction de Benlamri encore plus, elle était révélatrice d’un malaise existant, d’une absence de réaction qui a agacé l’Algérie à plus d’un titre, il aurait en effet souhaité avoir ces garanties avant d’aller en Egypte, il a rejoint l’équipe en stage en Espagne et rencontré le boss sans que ce dernier ouvre le dossier, et lorsqu’il est rentré a Riyad il a constaté que le club n’en faisait pas une priorité, ce qui l’a amené à réagir de la sorte, pire encore, la presse saoudienne a vite remarqué qu’il a enlevé le nom du Shabab qu’il avait associé à son compte instagram et même sur twitter, laissant le nom de son pays l’Algérie seulement, un geste qui prouve que Djamel ne plaisante pas et compte aller au bout de son action. Hier soir, des medias ont affirmé que la direction compte le relancer et s’asseoir autour d’une table avec le joueur pour négocier et essayer de trouver un compromis.

S.M.A

 

 

 

 

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