CHAN 2020 : la CAF n’hésitera pas à solliciter l’Algérie

 

Alors que ses dates ne sont pas encore connues, le Championnat d’Afrique des nations des joueurs locaux 2020 risque de ne pas se jouer en Ethiopie.

Comme pour la précédente édition qui était prévue au Kenya, avant d’être délocalisée vers le Maroc à cause des difficultés du pays choisi initialement pour préparer les conditions idoines pour la tenue de la compétition, l’Ethiopie connaît elle aussi un grand retard dans la construction de ses stades et autres infrastructures qui devront accueillir les 16 équipes de la compétition. D’ailleurs la CAF et durant la tenue de la précédente édition accordée au Maroc, et dans une des réunions de son comité exécutif, avait décidé de dépêcher une mission d’inspection en Ethiopie, pays hôte de la prochaine édition de 2020, la mission avait effectué le saut l’an passé et le premier constat n’était pas positif, Ahmad avait tout de même laissé du temps pour ce pays en nette progression économique à mettre le paquet programmant une nouvelle visite durant le premier trimestre de cette année 2019.

 

Scénario du Cameroun ? 

C’est ainsi donc que la Fédération éthiopienne de football attend ce mois de mars la visite d’une délégation de la CAF, celle-ci aura la même mission que celle qui a visité le Cameroun l’exercé une pression énorme sur la FecaFoot, avant de dégainer et décider de transférer l’organisation de la CAN en Egypte. La mission de la CAF essayera de constater l’état d’avancement des projet et comparer à celui d’il y a un an et verra si le pays sera en mesure de les terminer à temps, et si jamais le constat est alarmant, la CAF n’hésitera pas à actionner un plan B. C’est d’ailleurs l’objet principal de la prochaine visite qui emmènera le bureau d’audit à inspecter le nouveau stade d’Addis-Abeba déjà achevé, ainsi que les stades régionaux tels que Hawassa, Bahir Dar et Mekele et autres infrastructures hôtelières.

 

L’Algérie pour sauver la face ?

Malgré les fleurs jetées par Ahmad à l’Ethiopie, au point d’appeler les gens à aller visiter ce pays et apprécier l’énorme bond enregistré, à son niveau, la CAF n’écarte aucun scénario chaotique, elle sera attentive au rapport du bureau d’audit et ne perdra pas son temps, puisqu’elle devra valider le dossier ou le rejeter pour passer à un plan de secours, et des sources parlent déjà d’une possibilité de solliciter l’Algérie pour une aide…En effet, la FAF avait gagné la bataille de 2022, elle organisera l’édition dans 3 ans, mais la CAF n’écarte pas la possibilité de solliciter notre pays d’accepter un autre glissement, c'est-à-dire à organiser la compétition dans 10 mois. Pour le moment ça reste un plan parmi d’autres, mais il est clair que le pari paraît un peu fou, même prématuré pour l’Algérie, qui en plus, est en train d’amorcer une entrée dans une période sensible où elle ne pourra pas envisager de telles manifestations sur son territoire. En attendant d’en savoir plus, la CAF étudie actuellement la possibilité de changer quelques points dans l’organisation de cette compétition comme par exemple autoriser les participants à aligner des joueurs évoluant dans des championnats africains, l’obligation que le joueur joue dans son pays sera levée dans ce cas, et un Belaili pourra prendre part aux matches des A’ en tant que joueur de l’EST, une proposition faite par les pays d’Afrique noire, soucieux de mettre fin à la suprématie des pays nord-africains dans cette compétition, cela plairait aux décideurs, elle pourrait être validée par le comité exécutif prochainement.

  1. M. A.

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