CSC : Genèse d’un revers amer

Après avoir réussi à tenir en échec le MOB, le week-end précédent à Béjaïa, les fans du CSC ne s’attendaient point à voir leur équipe se faire humilier par l’USMA dans son antre, le stade Hamlaoui.

 Samedi passé, les Vert et Noir ont été battus tactiquement par l’USMA car ils ont évolué avec un système de jeu très obsolète : un 4-2-4. C’est que en alignant d’entrée une équipe qui était formée d’un gardien de but Si Mohamed ; de quatre arrières Remache, Bencherifa, Aksas et Djeghbala ; de deux demi-défensifs Boucherit et Guerabis, et de quatre attaquants de métier Bezzaz, Boulemdaïs, Moulay et Voavy, le coach constantinois Velud a commis une grosse erreur. Car en décidant de ne composer son milieu que deux éléments, les deux récupérateurs Boucherit et Guerabis, l’entraîneur clubiste a permis à l’USMA, dont la ligne médiane était formée de deux casseurs, Benkhemassa et Koudri, et de deux animateurs de jeu, Beldjillali et Belaili, de gagner la bataille du milieu et finir par marquer deux buts et glaner le gain de la rencontre.    

 

Défense passoire

Si la défense du CSC a pu résister aux rushs de l’attaque de l’USMA en première mi-temps, elle a été une passoire en seconde période de la rencontre. Et si en deuxième mi-temps, les attaquants n’ont pu concrétiser que deux des nombreuses occasions qu’ils se sont créées, ce n’est pas l’arrière-garde constantinoise qui les a empêchés de le faire, mais le portier des Vert et Noir Si Mohamed, qui, en annihilant plusieurs tirs des fers de lance usmistes,  a évité à son équipe une défaite sur un score lourd. 

 

Attaque muette

Contre l’USMA, bien que Velud ait aligné d’entrée quatre attaquants de métier - Bezzaz, Voavy, Moulay et Boulemdaïs - et a fait remplacer, en seconde mi-temps, ces deux derniers par deux fers de lance, Koné et Messaâdia, son attaque n’a pu contourner la défense usmite. Pis encore, si lors du premier half, l’avant-garde du CSC s’est procuré quelques occasions de but qu’elle n’a pas su concrétiser, elle n’a pu inquiéter, une seule fois, en seconde mi-temps le gardien de but de l’USMA, Zemamouche.

                                                Coaching

En seconde mi-temps, après que l’USMA a ouvert le score, au lieu de renforcer son milieu, qui n’était composé que de deux récupérateurs, Boucherit et Guerabis, par le seul animateur de jeu qu’il avait sous la main, Sameur, Velud décida de remplacer ses attaquants Moulay et Boulemdaïs par deux autres fers de lance, Koné et Messaâdia, qui ne purent apporter aucun plus à leur équipe. Et ce n’est qu’à la dernière minute du temps additionnel (90’ + 3) que Velud a incorporé Sameur car, sans doute, il a fini par comprendre que sa ligne médiane avait besoin de renfort. Un changement inutile car, juste une minute après que Sameur fit son entrée sur le terrain, l’arbitre Mial siffla la fin de la rencontre.       

R. G.

 

 

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