Coup de théâtre : le Maroc se retire de la course

 

Lorsque la CAF avait annoncé le 30 novembre dernier le retrait officiel de l’organisation de la CAN 2019 au Cameroun, tout le monde avait les yeux rivés sur le Maroc.

Le voisin avait été même pointé du doigt par les Camerounais, l’accusant d’avoir tout manigancé dans les coulisses de la CAF avec Ahmad pour reprendre l’organisation, toutes ces suppositions sont tombées à l’eau hier, quand le royaume chérifien a officiellement annoncé qu’il n’allait pas postuler pour cette organisation.

 

A quoi joue le Royaume ?

Le Maroc n’organisera pas la CAN 2019. L’annonce  a été faite et officialisée par le ministre de la Jeunesse et des Sports marocain, Rachid Talbi Alami, cité par la chaîne Arryadia, une décision qui est tombée comme un couperet sur les organisateurs et les amateurs de la balle ronde africaine, il faut dire que le Maroc était attendu, sa candidature allait être telle une bouffée d’oxygène pour Ahmad, mais bizarrement, ce dernier n’avait pas cité son nom lors de la récente interview accordée à l’AFP, savait-il que le pays n’allait pas se présenter comme candidat, ou s’était-il entendu avec les voisins sur ce scenario ? Et pour quelle raison ?

 

Les rumeurs pour commencer

Depuis mardi déjà, des rumeurs avaient  circulé, selon lesquelles le Royaume ne compte pas organiser le tournoi continental. A ce propos, le porte-parole de la Fédération royale marocaine de football Mohamed Makrouf avait annoncé, hier matin, que l’organisation de la prochaine Coupe d’Afrique ne dépendait pas de la Fédération : «La décision de se porter candidat pour organiser la CAN dépend du Royaume du Maroc et de son gouvernement. En même temps, le dossier de candidature était prêt et la Fédération attendait l’aval des services compétents», a confié le responsable fédéral. Des sources avaient d’ailleurs confié, la semaine dernière, la volonté de la FRMF d’organiser cette CAN, d’autant plus que toutes les infrastructures sont déjà en place au Royaume, mais pour présenter le dossier qui était déjà prêt du côté de la fédé, il fallait que le palais royal donne le feu vert, mais celui-ci n’a pas eu lieu.

 

La «vente flash» qui tourne au cauchemar pour la CAF

L’annonce faite hier par un membre du gouvernement a calmé les ardeurs, car tout le monde savait que le fait que le Maroc n’organise pas la CAN fera taire tous ceux qui imaginaient que la CAF et le Maroc avaient déjà planifié un scénario pour organiser cette compétition, le Cameroun avait déjà soupçonné un tel scénario avant de décider de se taire et accepter le deal proposé par Ahmad, ce dernier a alimenté le doute. Ahmad Ahmad avait souligné que le Maroc dispose des infrastructures nécessaires pour abriter la CAN 2019 : «La plupart des nations africaines sont presque certaines que le Maroc organisera la prochaine Coupe d’Afrique. C’est compréhensible à vrai dire vu les progrès du Royaume et sa participation au développement du football africain. Plusieurs pays en sont d’ailleurs jaloux», avait souligné le patron de l’instance africaine.

 

Vrai ou simple coup de bluff ?

La CAF qui attend encore les dossiers de candidature n’en a reçu aucun, à 24 heures de la date limite des dépôts, certains, les plus optimistes ne veulent pas croire à ce retrait du Maroc, il faut dire que tout portait à croire qu’ils allaient soumissionner, au point où des médias ont douté de la fiabilité de cette annonce qui a été qualifiée de coup de bluff, Mustapha Berraf avait même expliqué les raisons du refus de l’Algérie de se présenter par un scénario tissé de toutes pièces et que le pays organisateur serait connu d’avance en référence au Maroc, le Royaume chérifien est-il donc en train de bluffer ? Pour quelle raison ? Veulent-ils qu’Ahmad se retrouve dos au mur et qu’ils viennent de très loin le sauver et vêtir le costume du héros ? Possible mais on n’en est pas encore là, car pour le moment les regards vont se tourner ailleurs, vers l’Afsud, le Congo-Brazzaville, et même le Ghana le dernier pays à s’être manifesté hier, vont-ils passer à l’acte et chiper cette organisation controversée ?

 

Une prolongation du délai si…

Les postulants pour l’organisation de la prochaine édition ne sont donc pas nombreux, et dire que la CAF avait arrêté la date du 25 décembre pour extraire une ‘’short-list’’ pour la soumettre à une décision du comité exécutif puis la rendre publique le 9 décembre lors d’une réunion de ce comité prévu au Sénégal.

D’ici demain minuit, heure égyptienne, si aucun pays ne dépose son dossier, la CAF n’aura d’autre choix que de prolonger la période et attendre un miracle, un héros, qui viendrait sauver Ahmad d’un sérieux problème, cela intervient au moment où la CAF a choisi le Qatar pour accueillir la Supercoupe d’Afrique entre l’EST et le Raja, le pays des pétrodollars va-t-il revenir à la charge pour la CAN, ça ne serait pas nouveau étant donné qu’ils avaient déjà essayé d’accueillir celle de 2015 après le retrait du Maroc à cause d’Ebola, attendons pour voir…

  1. M. A.

Le Ghana intéressé

Le ministre ghanéen de la Jeunesse et des Sports, Isaac Asiamah, a déclaré que le Ghana  est prêt à accueillir la coupe d'Afrique des nations 2019 si la Confédération Africaine de Football le choisit comme pays organisateur.
Le ministre Asiamah a fait cette annonce lors d’une visite sur le chantier des travaux du stade de Koforidua, région est du Ghana. Il a assuré que Le Ghana a toutes les chances d’organiser un tournoi organisé par la CAF, nous sommes prêts. En vantant les infrastructures sportives du Ghana, le ministre Asiamah a déclaré que les installations sportives existantes dans le pays, qui sont conformes aux normes internationales, placent le pays en pole position pour accueillir la 32e édition de la compétition continentale. «Le Ghana a toutes les chances d’organiser un tournoi organisé par la CAF. Nous sommes prêts. Même si la CAF dit que nous devrions accueillir la coupe que devait accueillir le Cameroun (la CAN 2019, ndlr), nous sommes toujours prêts. Ils penseront peut-être que nous sommes devenus trop gourmands parce que nous venons d’en accueillir une, mais si l’occasion se présente, je peux vous dire que le Ghana est prêt. Mais pour l’instant, ce n’est pas notre intention.» Le désir du Ghana d’organiser la CAN intervient à un moment crucial, surtout après que le Maroc ait décidé de ne pas se présenter. L'Afrique du Sud, le Congo-Brazzaville et, éventuellement, le Nigeria sont les seuls pays capable d’assumer cette compétition à 24 équipes.

 

Oukidja : «On est à la CAN, mais il nous reste beaucoup de travail»

Rappelé lors du dernier stage et présent au Togo, Alexandre Oukidja le portier du FC Metz a été élu meilleur joueur du mois de novembre dans son club, l’occasion pour le site officiel du club de lui consacrer une interview vidéo.

Oukidja a naturellement évoqué l’EN et les stages qu’il a faits avec la sélection récemment, il se félicite de travailler en son sein aux côtés de joueurs de niveau mondial et jouant régulièrement la Ligue des champions, reconnaissant qu’il apprend beaucoup à leur côté. «Cela fait 2 rassemblements que je vis dans le groupe de la sélection algérienne où j’apprends, et j’apprends à connaître les joueurs, si en club mes performances sont au rendez-vous, pourquoi pas avoir une sélection avec l’EN, c’est une nation africaine connue dans le continent, avec de très grands joueurs qui jouent la Ligue des champions, côtoyer des joueurs comme ça c’est enrichissant, ça permet aussi de progresser, certes on est qualifiés pour la CAN, mais il reste beaucoup de travail pour faire une bonne compétition», dira-t-il.

 

«Voilà pourquoi je brille avec Metz»

Le début de saison d’Oukidja n’a pas été terrible, lui-même il le reconnaît, mais lie ça à son club, il a fallu que son club se mette en difficulté pour qu’il se mette en évidence, et cela le réjouit : «Dans le foot, il y a beaucoup de critiques, il faut s’y adapter, pour mon cas au début on marchait sur l’eau, il y avait peu d’occasions de s’illustrer,  mais ces derniers temps j’ai rendu service à l’équipe, et ça a fait parler, donc ça peut aller dans un sens ou dans l’autre», explique-t-il.

 

«J’ai arrêté le café, je suis plus concentré et moins énervé»

Parmi les raisons qui ont aidé Oukidja a revenir, le café qu’il a éliminé, ça peut paraître étrange, mais il explique qu’avant il était un peu trop nerveux et moins concentré, avant de décider de changer son alimentation. «J’en ai parlé avec le kiné, l’effet du café est d’en prendre à longueur de journée pourrait me déconcentrer et m’énerver, et depuis que j’ai stoppé un peu le café je gère mieux mes matches, il y a plus de concentration et moins d’énervement», conclut-il.

  1. M. A.

 

Applaudi à sa sortie

Un Soso des grands jours contre Porto

 

Galatasaray a essuyé une défaite amère (3-2) sur son terrain contre le FC Porto à l’occasion de la 6e et dernière journée de la phase des poules de la C1 et continuera la compétition européenne dans 2 mois en Europa League puisque le club a terminé 3e du groupe. Titulaire pour la première fois cette saison en Champions League, Feghouli n’a pas laissé l’occasion de briller filer entre ses mains, il aura été impérial dans un match où son équipe a dominé de bout en bout son adversaire, mais l’efficacité n’était pas du côté des Stamouliotes. Aligné à droite, il a été au four et au moulin, il a effectué plusieurs centres devant le but, mais ni Rodrigues encore moins Derdiyok n’ont pu concrétiser, d’ailleurs il a eu l’honneur de transformer un penalty en prenant Casillas à contre-pied réduisant la marque pour son équipe à 2 à 1, avant d’en manquer un 2e en 2e période à la 65’, son tir s’est écrasé sur la transversale. Soso a quitté le terrain à 2 minutes de la fin et a été ovationné par le public qui l’avait réclamé et a exercé une pression pour le faire jouer, il ne l’a finalement pas déçu. Notons que Brahimi n’a pas été aligné avec Porto, il s’est contenté de suivre le match à partir du banc, son team l’a emporté 3 à 2 et a terminé avec16 unités sur 18 possibles.

  1. M. A.

 

 

 

 

 

 

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